Les conflits de couple dans la société antillaise

Les études sur le couple dans les diverses disciplines scientifiques portent généralement sur ses fonctions sociales, éducatives, économiques, sur son rôle de production et de reproduction familiales en tant qu’organisateur de la société. Les fonctions psychiques qu’il remplit auprès de chaque membre et aussi auprès de sa progéniture sont peu explorées.

Chaque être humain ressent le besoin d’une confirmation de sa propre valeur, de son estime de soi, de sa capacité à séduire, d’être aimé et d’aimer. Il est à la recherche de satisfaction exprimée dans le sentiment de son identité, de son individualité, de son existence qui nécessite une délimitation de la distance avec l’autre : édification de frontière individuelle évitant la fusion, mais n’empêchant en rien la sollicitation d’une réassurance narcissique. Cet appui demandé au partenaire dans la relation amoureuse joue un rôle important. L’intensité de son investissement, la survalorisation du vis-à-vis, l’idéalisation du lien peuvent faire craindre un anéantissement psychique et une tombée des frontières. La peur de la dépendance génère un mouvement de fuite, volonté de rupture ou enfermement dans une relative solitude. Ce double mouvement d’une rencontre dispensant des bénéfices narcissiques et libidinaux indéniables et d’une relation estimée envahissante et dépersonnalisante doit pour la durée du couple arriver à un compromis.

Former un couple correspond à un besoin défensif qui se traduit à rechercher une protection pour ce qui est estimé être une faiblesse ou un état de fragilité en soi. Le partenaire quand il n’est pas associé à l’organisation défensive de la personnalité et qu’il n’apporte aucune satisfaction n’arrive pas à maintenir le lien qui se distend. La durée du couple est fonction essentiellement de la sécurité intérieure apportée réciproquement par l’un et par l’autre. Les conflits éclatent quand la densité du lien amoureux est ressentie comme dangereuse. Apparaissent des comportements inconscients tels :

  • Des activités extérieures personnelles sociales ou culturelles pour mieux préserver une autonomie menacée,
  • Des mouvements d’humeur et d’agressivité contre l’envahissement supposé trop grand. Plus le partenaire se montre tendre, plus l’envie de fuir augmente,
  • Une aventure extra conjugale pour se dépendre de la fusion,
  • Une demande de divorce sans suite, sans volonté de réalisation.

La difficulté de la distanciation amène l’un et l’autre à s’abîmer dans des incompréhensions qui par déplacement mettent au premier plan des failles devenant des problèmes importants.

 

LES PROBLEMES LIES A L’ARGENT

 

       Rares sont les couples qui écrivent un budget prédictif. Sans avoir discuté des salaires et de leur montant, la décision de payer le loyer vient de l’homme, à charge la plus grosse dépense et l’obligation de mettre sa famille en sécurité ( la maison étant l’élément sécuritaire par excellence), la nourriture incombe à la femme. Le reste est à l’avenant selon humeur ou montant de la dépense. La survenue de la crise met en relief un système non structuré qui fonctionnait grâce aux compromissions et à la force de la fascination réciproque. Le compte commun n’est pas encore rentré dans les mœurs. Les femmes, en général, ne connaissent pas le montant de la paye des maris, ne sait pas comment ils dépensent leur argent. Les frais relatifs à la scolarité, aux maladies, aux loisirs des enfants sont à la charge des mères. Chacun garde secret la gestion de son compte. Quand la note téléphonique crève le plafond autorisé, les conflits dispensent de son règlement ; le téléphone portable continue à maintenir la communication avec l’extérieur. Un enfant raconte que l’eau a été coupée parce que son père fonctionnaire n’avait pas payé la facture, ce qu’il faisait d’ordinaire, la mère non plus. La toilette pendant quinze jours fut difficile.

Les histoires d’impayés se jettent à la figure même en public. Lorsque les deux partenaires travaillent, la pénibilité de la situation est moindre. La femme au foyer, celle qui par habileté avait obtenu une certaine somme pour le ménage, doit quémander euro après euro pour joindre les deux bouts. Des hommes conscients de la dépendance décident de tout contrôler, se chargeant des courses, diminuant la portion congrue à défaut du statut de mère jugé important. Un mari est allé jusqu’à poser une clé sur le réfrigérateur, ouvert uniquement en sa présence. La privation de nourriture est une mise à mort inconsciente par inanition. Les prêts s’assortissent de griefs quand le loyer ne peut être honoré par l’époux chef d’entreprise en difficulté. Certaines fois une reconnaissance de dettes est exigée. «  Il ne rend jamais » dit-elle. Par ricochet, l’accès au corps est refusé : « Un homme fort et viril doit pouvoir assurer partout. » Cette réaction féminine est généralisée : quand les choses s’enveniment, elles refusent l’acte sexuel.

La blessure narcissique génère des réactions en chaîne. La disqualification du rôle et du statut ébranle la structure du couple, mais le partenaire reste élu même s’il ne donne pas satisfaction. Démonstration est faite de sa participation à l’organisation défensive. Parfois, l’intervention  du juge est requise pour obtenir une pension mensuelle prélevée directement sur le compte de l’époux, vivant sous le même toit, à l’intérieur d’une vie à deux, continuant à engendrer des enfants ensemble. La capacité à affronter des phases critiques sans décider de rompre suggère que le choix du partenaire a comme base de référence les images parentales qu’elles soient positives ou négatives ou les figures de l’environnement social plus ou moins chargées de fonctions parentales.. Même le style de vie subit l’influence d’une atmosphère oubliée de l’enfance : le conflit met en mémoire ce qui était de l’ordre du refus et reproduit avec beaucoup d’ambivalence. Ces attitudes inconscientes témoignent que le choix du partenaire se fait aussi pour mieux lutter contre la dépression, l’isolement, les tendances dissociatives ou paranoïaques. Support de projection d’un bon objet intériorisé ou de projection du mauvais objet (surgissement de la haine, partenaire poubelle), le couple reste stable malgré la violence qui s’y déploie. Les choix partiels, ceux où un élément défaillant du partenaire est investi, par exemple l’alcoolisme, la maladie, la faiblesse, rassurent, accordent des bénéfices et légitiment les punitions à exercer contre lui. Une femme prenait à témoin ses enfants leur faisant constater les états éthyliques, les incapacités financières du mari et du père afin de souligner la chance d’avoir une mère si pleine de vertus. C’est dire le poids du compromis que doivent mettre sans cesse en œuvre la femme et l’homme. Ceux qui des années durant ont utilisé ce stratagème et sauvegardé un certain équilibre, au crépuscule de leur vie, quand la retraite oblige d’abord l’épouse à habiter plus longtemps la maison, se découvrent des défauts de paresse, d’égoïsme, de fuite en avant, de radinerie non perçus auparavant. L’argent diminuant, la crainte de manquer, la lassitude d’avoir réparé les fautes de gestion, l’observation des plaisirs pris à l’extérieur, les comportements de plus en plus dérangeant à cause de l’étrécissement de la vie sociale, autorisent l’acrimonie à s’exprimer. Un phénomène actuel : la faillite des ménages de personnes de plus de 65 ans après des conflits durables, a tendance à se développer contre tous les espoirs d’un vieillir à deux harmonieux. Les grands-parents qui divorcent sont une catastrophe pour les petits-enfants dont les aînés demeurent des modèles de stabilité et de sérénité.

Viennent après les problèmes d’argent, les griefs concernant l’incommunicabilité.

 

L’ABSENCE DE COMMUNICATION

 

La généralisation du téléphone portable n’a en rien modifié les habitudes de l’homme qui omet d’avertir de son retard, qui ne dit pas non plus sa destination quand il franchit le seuil. Les appels pluriels nuit et jour concernent  les amoureux en phase de découverte, rarement les jeunes mariés comme dans les films ou dans les feuilletons à la télé. Culturellement acceptables, ils occupent la deuxième place dans l’ordre des conflits comme pour signaler une négligence affective. L’accent mis sur la mauvaise volonté à ne rien partager de ses déplacements, souligne l’inquiétude d’un impossible contrôle, sentiment de l’impuissance à garder celui ou celle qui s’éloigne, s’échappe, vit sa subjectivité en dehors d’un lien souvent très fort. Les sorties nocturnes, les nuits d’absence ne donnent lieu à aucun justificatif : les premières lueurs du jour ramènent l’époux dans la salle de bain puis dans la chambre où il s’habille de pied en cap avant de partir au travail. La question restée sans réponse les deux premières fois sur la cause de sa non rentrée quand elle est posée, ne le sera jamais plus ; mais la cristallisation de la colère et de la déception placera au milieu du repas des phrases allusives, agacées, lors de la réception de famille et d’amis, lourdes de menaces et de nuages refroidissant les moments de détente.  Les confidences à la mère ou à la belle-mère renvoient à une philosophie de patience et d’indifférence : « Ton père était comme ça, ton grand-père aussi ; ce n’est pas la mort. » La mise en place d’un moyen de défense, le babyé,[1] flot de paroles qui attrape l’arrivant dès la clé dans la serrure, se déverse sur lui, le suivant dans chaque pièce jusqu’au moment du départ, réduit momentanément la fréquence du sommeil dans d’autres lits. Quelques maris très respectueux des convenances rentrent avant minuit comme cendrillon et s’attablent devant leur couvert dressé. Ils grignotent en solitaire le cœur en peine, persuadés que personne ne les aime. Se sentir étranger dans sa propre maison, assiette en attente semblable à celle d’un pensionnaire relève d’un grand mépris. Encore un peu plus, on leur ferait leur lit dans le salon.

       Les hommes qui en guise de test découchent, choisissent la voie de l’incertitude. Ils en sont au même point que la partenaire s’agissant du doute du sentiment amoureux. La culpabilité les submerge quand surgit l’obstacle ou le malheur, exprimant un repentir tel cet homme gémissant, couché sur l’asphalte une nuit d’accident de voiture criant un prénom : ARMINE. Il était déjà couché à ses côtés à 22 heures quand des amis sont venus le chercher pour un petit tour. Il les avait suivis sans réveiller sa femme Armine ; ce n’était pas la première fois. Maintenant il gisait sur la route, ensanglanté, le conducteur ayant mal négocié le virage, suppliant de dire à Armine qu’il lui demandait pardon. A-t-il recommencé ? Que dirait sa belle-mère en l’apprenant ?

 

LA TENSION DES LIENS FAMILIAUX

L’ingérence maternelle se situe à la troisième place des conflits. Les mères abusives se mêlent de ce qui ne les regardent pas, elles ont des solutions à tout, savent tout et prennent position. Chacun amène sa mère dans la bataille : elle possède l’arme ou le bâton. La crise paroxystique précipite dans la maison familiale la fille et ses enfants. La belle-mère peut être un élément facilitateur de désordre. Au début force séduction est déployée par l’un et par l’autre afin d’être apprécié, accepté. Elle se fait l’alliée d’une fiancée hésitante, la gâtant pour mieux l’attacher à son fils brûlant de passion, elle sape la confiance d’une rétive au caractère bien trempé en invitant une ex du fils, la mettant à son service, lui faisant espérer une reprise de la relation. Par contre, les mignardises, les plats mijotés, la mise en valeur du diamant qu’est l’aimée, dissimulé sous la pierre à l’aspect rude, assoit l’hésitation du futur marié. Sa fille à elle doit concrétiser une alliance. Une fois établie, elle la recevra en période de disputes, prenant parti, se fâchant avec le gendre à qui incombent les torts. Les mères receleuses interrompent le dialogue, figeant chaque famille dans un camp et ne recevant que leur fille avec enfants lors des rites familiaux, le mari se tenant à l’écart dans une brouille aussi épaisse que celle de sa femme avec sa belle-mère, éternelle nourricière de ce fils qui consolide d’abord ses volets en saison cyclonique, avant ceux de sa propre maison, emportant ou mangeant sur place le met dégusté chaque jour ; un vrai régal de nourriture affective ne supportant aucune concurrence. C’est celle-la même dont la première belle-fille qui avait toutes les tares de la terre, comparée à la femme du second fils, désobéissante et mal élevée, remonte dans la hiérarchie des valeurs. La belle-mère institue des rivalités, des limites, des obligations, ose des jugements, oublieuse des humiliations subies. Prendrait-elle une revanche ?

       Le désir de réconciliation emprunte quelquefois des séquences répétitives de transaction au bénéfice d’une consolidation familiale. Les modes de communication, les rapports de pouvoir, la régulation de ces règles sont à décrypter car ils ont un sens caché, souvent celui d’un compromis entre des forces opposées à l’intérieur des familles d’origine de chaque partenaire, les identifications acceptées ou refusées, déniées, les représentations symboliques.

 

LES TACHES DOMESTIQUES

Les tâches domestiques en tout début de la relation ne constituent pas en soi une source de conflits. Avec la progression des activités professionnelles, la femme s’impatiente de ce comportement à toujours solliciter de l’aide pour le ménage, la préparation des repas, le linge, les courses, du côté d’un homme qui sort la poubelle et s’occupe du jardin. En appartement sa dépense d’énergie est à minima. Volontiers chauffeur, il a du mal à faire le lit, essuyer les meubles, faire la lessive. Face à l’ambivalence d’une épouse qui lui barre l’accès au fourneau de façon inconsciente en lui reprochant de ne point prendre d’initiative culinaire, il évite le four et l’évier jusqu’au jour où une injonction écrite lui intime l’ordre d’utiliser le cuiseur vapeur pour les légumes. Il mesure ce jour là l’ampleur de sa méconnaissance du rangement des ustensiles. Le mode d’éducation des garçons, malgré son évolution, n’a pas encore de façon systématique admis les tâches domestiques au quotidien dans la vie à deux ; pendant le célibat c’est chose acquise. La servante payée par l’épouse dispense des mécontentements et de la discorde. Combien de ménages peuvent se le permettre ? Les soins de puériculture du nourrisson, l’éducation des enfants, leur santé, viennent régulièrement bousculer les attraits de départ et interroger la force des liens. La collusion inconsciente est à l’oeuvre chez tous les couples qui trouvent à leur manière des compromis pour y faire face.

       Quand les attentes et les désirs mutuels ne sont pas comblés, d’aucuns à tendance à se sentir disqualifié dans son rôle et dans son statut. L’absence de confort narcissique ébranle la structure du couple au point que l’insuffisance des satisfactions ne peut en assurer la survie et permettre la reconstruction de nouveaux liens. Les conflits qui n’engagent pas l’équilibre narcissique sont passagers et superficiels, ceux qui touchent chacun dans l’estime de sa propre valeur ou dans le sentiment de son identité ou de ses propres frontières, se fixent. La répétition de cette disqualification entraîne des lésions graves de la personnalité chez les sujets fragiles.

       Les moyens les plus employés pour rendre l’autre fou, génèrent des situations anxiogènes qui sapent sa confiance en instillant le doute de ses propres perceptions de la réalité extérieure. En voici quelques-uns : l’interprétation de ses paroles qui détruit les mécanismes de défense protecteurs, la stimulation de la haine, de la colère chez un sujet impulsif, la provocation des paroles contradictoires en simultanée ou en alternance rapide qui crée la confusion ou des sentiments internes de culpabilité et d’impuissance.

 La répétition de ces actions crée une atmosphère sulfureuse, attise les divergences, met en place les germes de la violence conjugale qui n’incombe pas uniquement à celui dont le passage à l’acte est réel et visible.

       L’évolution du couple passe par des étapes obligées :

  • Une première période quasi fusionnelle où le partenaire est idéalisé, surinvesti ; il procure des bénéfices narcissiques intenses. L’amour aveugle autorise le déni de la réalité. L’autre est en soi, fait partie de soi, bon objet échappant à l’hostilité extérieure.
  • Une seconde période où le refoulé fait retour avec l’insupportable vision d’un partenaire en qui on ne reconnaît pas l’amoureux. La phase aiguë le dévoile autre à travers l’amour lucide et malheureux.
  • Enfin la dernière période où l’amorce d’un travail de deuil des qualités imaginaires idéalisées est nécessaire ; opération délicate et progressive dont la tentation de remettre à plus tard prolonge la souffrance. L’exigence de faire son deuil oblige à aborder les rives du désir, de son désir : l’attachement, le renoncement partiel ou total de certains aspects de la relation, la perte des bénéfices de la période de surinvestissement. Ce travail de deuil est indispensable à la maturation du couple et à celle des individus, obligatoire pour le renouvellement des liens avant la réorganisation d’un cycle de vie familiale, grossesse, construction de maison. Ce résultat de l’amour lucide et heureux n’arrive qu’après la renégociation de la distance, le rétablissement de l’individuation que la fusion avait altéré. La réussite ou l’échec du travail de deuil dépend de la réorganisation du lien ou de sa destruction.

La consultation de couple ne fait pas partie du mode de pensée ; elle n’est point vécue comme nécessaire. Elle est demandée quand il y a incapacité à dépasser le conflit ou à le résoudre. Face à l’évidence d’un projet en échec ou d’une crainte de la séparation, la femme en prend l’initiative dans une première demande au thérapeute espérant convaincre le mari d’honorer au moins une séance. Souvent il banalise les griefs et n’exprime aucun besoin.

   L’expression du conflit n’est pas toujours spontanée ; cette situation est relativement fréquente quand le couple vient pour un symptôme accompagnant l’absence de conflits. Quelquefois ces derniers sont niés parce que non apparents, et la demande de prise en charge se focalise sur le seul membre accusé de troubles mentaux ou présentant de réelles perturbations psychologiques. Soit le reste de la famille érige un réseau de solidarité autour de celui qui est présenté comme malade, mettant en évidence une névrose de caractère, soit elle se ligue contre lui.

BIBLIOGRAPHIE

BERGERET. Jean, 1996. La pathologie narcissique, Dunod, Paris.

CORNEAU. Guy, 1989. Père manquant, fils manqué, Les Editions de l’Homme, Québec.

FREUD. Sigmund, 1923,1967. Psychopathologie de la vie quotidienne, Editions Payot, Paris.

FREUD. Sigmund, 1896, 1973. Névrose, psychose et perversion, P.U.F, Paris.

LEMAIRE, Jean-G, 1989. Famille, Amour, Folie, Paidos/Centurion, Paris.

MEAD. Margaret, 1948, 1966. L’un et l’autre sexe, Denoël/Gonthier, Paris.

MIGEREL. Hélène, 2001. Mots de morne en miettes. La Guadeloupe l’âme à nu, Editions Jasor, Guadeloupe.

PANKOW. Gisela, 1977. Structure familiale et psychose, Aubier Montaigne, Paris.

REICH. Wilhelm, 1971. L’analyse caractérielle, Petite bibliothèque Payot, Paris.

SIBONY. Daniel, 1992. Du vécu et de l’invivable, Albin Michel, Paris.             

[1] Il n’est point babil anodin et infantile, mais forme subtile du brouillage de la communication. Cette attitude est aussi comparable au phénomène anxieux ; il fait partie de l’ordinaire et du quotidien chez certains sujets.

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