Un mot nouveau définit les meurtres et assassinats de femmes dans un contexte de violences conjugales mais pas seulement. Le féminicide va au-delà de la cohabitation de la vie à deux, quand la rupture prive de pouvoirs l’homme violent, furieux de voir lui échapper l’être qu’il croyait sous emprise de sa perversion ou sous emprise de la peur. Souvent la menace : « Je vous tuerai tous : tes parents et tes enfants », n’est pas mise à exécution pour la parentèle, mais la surveillance dont elle fait l’objet laisse craindre le pire et augmente l’angoisse de la femme qui se sent coupable d’avoir exposé sa famille à une telle situation. Quelques cas démontrent que le danger s’avère réel : un père meurt d’une rafale d’arme à feu lors de la réception de son anniversaire, la fête battait son plein. Son ex-gendre était persuadé qu’il avait conseillé à sa fille d’introduire une demande en divorce. Cet autre, après une course poursuite en voiture tue la mère, le père, son ex-compagne le jour, en pleine rue. Les 118 femmes tuées en 2022 en France, interpellent sur la multiplicité de ces passages à l’acte. La Guadeloupe n’est pas en reste avec 22 féminicides en 2022.
Face à cette évidence, le gouvernement avait décidé de porter le débat public en instituant le Grenelle des violences conjugales du 3 septembre au 25 novembre 2019, grande cause déclarée du ministère de l’égalité homme/femme dont la secrétaire d’Etat était Marlène SCHIAPPA. Son but : rassembler des propositions venant d’horizons divers afin d’édifier des réformes au plus près de la réalité du phénomène. La volonté de faire se côtoyer des associations d’aide aux victimes, des policiers et des gendarmes qui reçoivent les plaintes, les victimes et les parents de victimes, les travailleurs sociaux, ceux qui interviennent de près ou de loin quand une femme est en prise avec des violences physiques et ou psychologiques, avait pour but d’inciter les uns et les autres à prendre conscience du cloisonnement existant entre ces institutions et l’obligation de réinventer des actions de communication.
Des mesures depuis de longues années ont été mises en place et à l’observation elles n’ont pas eu grand effet et n’ont pas permis d’abaisser significativement le pourcentage d’agression envers les femmes. En Guadeloupe où le taux d’agression a augmenté de 27%, le téléphone d’urgence peu demandé a rarement été utilisé. La mise à l’abri est insupportée car vécue comme une sanction : « Pourquoi je devrais moi quitter le domicile conjugal ? » L’explication rationnelle de l’adresse connue qui implique un risque de réitération de passage à l’acte ne convainc pas. De surcroît le 3919 numéro d’écoute destiné aux femmes victimes de violences est méconnu par manque d’information ou par lassitude de constater que rien ne bouge, que le harcèlement reste permanent et les mesquineries à propos de la garde d’enfants nés de l’amour, incessantes.
En guise d’ouverture du Grenelle, le premier ministre affirme que « le déni, l’indifférence, l’incurie, le machisme séculaire, le processus d’emprise sexiste profondément ancré dans la société », ont permis que ces faits perdurent. Il suggère :
- Une mise à l’abri rapide des femmes en danger (71% des femmes cohabitent encore avec le conjoint) en créant 1.000 places d’hébergement.
- Un accueil irréprochable des victimes dans les gendarmeries et les commissariats. Le Président de la République a fait l’expérience d’un échange téléphonique entre un centre et un policier dans son refus d’accompagner une victime au domicile, d’où l’urgence d’une formation adaptée. L’innommable est arrivé à une plaignante dans un commissariat, quand le policier a demandé à son mari d’y venir, mettant face à face une victime et son agresseur. Quel était son projet ? Son rôle devait se cantonner à enregistrer la plainte et non à envenimer les choses. En vain il a été suggéré que des policières se chargent de la réception des femmes, au moins elles prendraient systématiquement les dépôts de plaintes.
- La possibilité de dépôts de plainte à l’hôpital.
- Le traitement rapide des dossiers dans les tribunaux, ceux-ci n’excédant pas 15 jours.
- La nomination de procureurs référents en matière de violences conjugales dans chaque tribunal.
- L’élargissement du recours au bracelet électronique anti-rapprochement. Pour l’heur, la violation de la mesure ne fait l’objet d’aucune sanction envers l’agresseur.
- Une nouvelle législation pour réformer l’autorité parentale (80% des victimes ont au moins un enfant). La suspension d’office de cette autorité parentale en cas d’homicide volontaire sans qu’il soit besoin d’une décision du juge.
Des nouveautés font leur apparition dans ces énoncés, mais est-ce bien suffisant ? Septembre 2022 la première ministre a réaffirmé sa détermination à poursuivre le combat en axant l’effort sur l’hébergement ( mille places supplémentaires ouvertes sur tout le territoire dont l’Outre-Mer) sur la justice (mission parlementaire à venir pour faire le bilan et améliorer le traitement de ces violences),sur la sécurité (présence policière dans la rue, enquêteurs spécialisés) en 2023 un nouveau dispositif » pack de nouveau départ pour faciliter le départ du domicile des femmes bénéficiant de mesures de protection et en 2025 l’augmentation du nombre d ‘intervenants sociaux en gendarmerie et dans les commissariats.
La Belgique a institué une loi qui reconnaît les quatre dimensions du phénomène : féminicide intime, non intime, indirect et l’homicide fondé sur le genre. En France le féminicide est traité comme un homicide. Un constat : si le nombre de féminicides ne baisse pas significativement, les causes sont à rechercher dans la protection insuffisante des victimes, l’absence d’analyse des mesures et de leur évaluation, le manque d’accompagnement des familles de victimes. La prévention est inexistante, elle aurait pu être amorcée par la formation de brigades spécialisées, avec un effectif suffisant qui prendrait le temps d’écoute au moment du dépôt de plainte. Souvent, il se dit là des choses importantes qui nécessiteraient une mise en place de mesures immédiates de protection si elles avaient été entendues. Des femmes après plusieurs plaintes ont été tuées.
Cependant, une question primordiale de fond est à poser : Pourquoi ne partent-elles pas ?
Le taux de chômage en Guadeloupe hisse la cause économique au premier rang et constitue un obstacle majeur au départ des femmes. Engluées dans une dépendance financière, elles craignent d’avoir à affronter une insécurité qui rejaillirait sur les enfants. Leurs emplois précaires ont comme conséquences la perception des allocations familiales par le mari avec qui des dettes sont engagées : prêt immobilier, crédits de toutes sortes. La difficulté est accrue quand la maison construite l’est sur un terrain familial auquel elles ne peuvent prétendre à aucun droit. A seulement envisager laisser la proie pour l’ombre, pas seulement pour elles mais aussi pour les enfants, elles mettent au premier plan la sécurité et le confort matériel.
La transmission d’un modèle maternel opère un conditionnement indéniable. Ton père et ton grand-père étaient violents : on n’en meurt pas. En parler devient problématique dès lors que la famille refuse d’entendre cette parole gênante, d’autant plus qu’en son sein les conflits ne se règlent que par la violence. Être issu d’une famille à dynamique violente perturbe le discernement du processus d’un système qui induit de la confusion. D’abord les humiliations, la dévalorisation, les punitions génératrices de soumission, puis les sévices physiques, les excuses avec promesse de ne plus recommencer, la lune de miel, les cadeaux. L’éternel recommencement du cycle de la violence et l’établissement de l’emprise. Femme sous emprise à telle enseigne que l’entourage a du mal à comprendre qu’elle retourne après s’être enfuie auprès du bourreau. Dans ce cas, la honte enferme les mots. Personne ne saura car elle augmente l’isolement social créé par le mari, mais utilise les enfants en leur faisant partager son désarroi, formant une communauté sectaire déstabilisante, leur volant leur enfance.
L’emprise concrétise la dépendance affective en intériorisant la culpabilité dans la volonté inconsciente de ne pas rendre le mal par le mal en portant encore plainte, trouvant de bonnes raisons justifiant un tel comportement chez l’autre : une enfance malheureuse, l’accusation de pratiques sorcières d’une ancienne amante jalouse perturbant le foyer, des difficultés au travail. Ce refus d’aborder la réalité dissimule la non-acceptation du rêve brisé et l’attente du retour du prince charmant. Le déni de violence peut avoir de graves conséquences sur la psyché, il oblitère le statut de victime autorisant à considérer la violence comme une norme ce qui édifie une posture de tolérance à tout, même à mettre de côté une pensée de révolte et pire à envisager la possibilité d’être tuée. L’affirmation de soi n’est pas possible puisque l’estime de soi fait défaut (la victime et l’agresseur ont en commun ce manque), la femme redoute de se retrouver seule dans la vie, incapable de se projeter dans l’avenir et de prendre un nouveau départ.
Comment s’avouer à soi-même femme symbole de courage, de vaillance, de débrouillardise et d’autonomie dans la représentation valorisante d’une société, que la notion de parthénogénèse (autofécondation) se fissure, et qu’être en couple, dans une vie à deux, constitue une réparation de la mère ancestrale assujettie à une pluri paternité de la misère soumise aux aléas d’une précarité financière ? Comment dire les violences physiques et verbales sans s’embourber dans la honte d’un mauvais choix ? Piégée dans ce schéma, les lèvres closes contiendront une réalité souffrante jusqu’à ce que l’évidence de traces sur le cou et sur le visage dévoilent l’indicible.
La famille de l’époux sera dans le déni d’une telle situation surtout la mère dont la fusion avec le fils est légendaire (mère soutireuse), elle accusera sa bru d’exagération. Aucune réprobation ne viendra entachée la relation mère/fils en prévision d’un retour au domicile maternel. Ainsi se reproduisent de génération en génération des pratiques que seul l’éloignement atténue mais n’interrompt pas puisque le téléphone maintient les liens. La femme isolée affectivement, socialement, déstabilisée se retranche derrière une pensée lénifiante : « Il y a pire ! » véritable mécanisme de défense qui préserve de façon précaire son intégrité psychique, jusqu’à la déstructuration de son identité : « Ce n’est pas moi ça, je ne me reconnais plus. » Lorsque la peur s’installe elle est obnubilée à l’idée de se faire tuer, aucune révolte ne vient déstabiliser son système de survie. Ne lui reste qu’à alléguer la préservation du bien être des enfants en envisageant de partir quand ils prendront leur indépendance.
Le danger qui la guette ne la concerne pas seule. La parentification des enfants en leur racontant des faits qu’ils ne peuvent assumer émotionnellement, les obligeant à prendre parti pour elle une victime, se mettant sous leur protection selon l’âge, entraîne des répercussions sur leur devenir. Longtemps l’angoisse a taraudé un homme de 30 ans qui était incapable de dormir ailleurs que sous un lit. La terreur l’habitait entièrement la nuit et il lui fallait cet énorme matelas protecteur au-dessus de son corps pour avoir droit à un repos nocturne. Le poids du célibat l’a obligé à franchir le seuil du cabinet « psy ». D’autres se mettent en danger par une fascination pour les bad boys et s’en plaignent, retournent la violence contre eux, (scarification sur les bras, conduites sadiques envers leurs personnes, tentatives de suicide) ou le contraire, poussent autrui dans ses retranchements en ne lui laissant pas la possibilité d’une maîtrise de sa colère. Des couples explosifs nommés « couples maudit » ont en commun des traumas d’enfance. Si on devait décrire leur vie ce serait par cette phrase : « Ni avec toi, ni sans toi. »
Dans le dernier sursaut d’une préservation du narcissisme, la jalousie est un rempart flatteur qui entretient une posture malsaine par : » Il m’aime trop ». La réassurance oblitère le discernement sous une forme dissimulée d’auto-culpabilisation et justifie la passivité et l’acceptation. Les carences affectives refoulées de l’enfance font retour. Ce phénomène se retrouve chez les personnes qui quittent tout pour vivre dans une secte parfois avec enfants.
De surcroît, des obstacles administratifs de taille viennent s’ajouter à toutes ces raisons évoquées. D’abord :
- Un accueil inadapté doublé d’un refus d’enregistrer la plainte. Les locaux de certains lieux dits d’accueil sont inacceptables. En guise de salle d’attente, un coin véranda, un banc unique, une sonnette à activer, sésame qui entrebâille une fenêtre où s’encadre le visage d’un représentant de l’ordre qui demande la raison de la démarche, suscite la surprise. Les autres personnes assisent sur le banc entendent sans écouter une partie de l’histoire. Attendez ! La fenêtre se referme sur une absence de confidentialité, un pan intime dévoilé de la vie risque de se propager dans le public. Tous les lieux ne sont peut-être pas configurés de la même manière, mais celui-ci mérite d’être signalé.
- Le signalement auprès du service social d’une maltraitance infantile ne reçoit pas toujours l’écho attendu, ou parce que des liens de parenté freinent l’action, ou parce que le manque de personnel entasse dans les tiroirs des vies douloureuses de personnes devenues paperasses à traiter. Les lenteurs administratives n’ont d’égales que la promesse d’introduire un changement dans les services aux usagers.
- Le cloisonnement des différents services s’occupant des violences et de maltraitances, augmenté d’une insuffisance d’uniformité des formations. Dans un service, il arrive que deux personnes dans un même bureau fournissent deux réponses diamétralement opposées à un même problème.
- La mauvaise évaluation de l’urgence d’une situation qui génère de l’incompréhension et un manque de confiance vis-à-vis du professionnel, ajoute de l’insécurité à une angoisse latente. L’objectif de la démarche n’est pas satisfaisant.
- Le mésusage du 3919.
La décision de juguler ce fléau des féminicides ne saurait se limiter à des mesures législatives, de protection et de sanction. Il faudrait identifier les problèmes et les traiter durablement. Le poids des traditions a érigé des représentations de l’être femme et de l’être homme, l’éducation dont est responsable les mères encore aujourd’hui suivie de la division du travail ont forgé des destins différents partagé entre la soumission et la domination. La famille, l’école, le monde du travail, la religion, de grands chantiers à ouvrir pour une construction d’égalité dans tous les domaines pour tous les humains, est un défi actuel difficile certes, mais faisable. Un particulier en Inde a appris aux filles à se défendre des viols à l’aide de la pratique des arts martiaux. La Guadeloupe peut permettre aux filles de repérer le cycle de la violence en même temps que l’intégration du respect de soi donc du respect de l’autre envers soi. Les garçons ne doivent pas être en reste :la déconstruction d’un monde où l’affirmation de soi passe par la violence est nécessaire. Le vivre ensemble en toute sérénité doit avoir ses règles acceptées et transmises par les modèles du monde des adultes.
L’évocation de féminicides se justifie souvent par le concept d’emprise, manipulation mentale mais aussi d’exploitation qu’exerce une personne sur une autre. Elle arrive dans un but déterminé à un moment de la vie, sans catégorisation d’âge. Dans le couple, l’ascendance se situe au niveau d’un contrôle permanent, un pouvoir de décision sans bornes, maintenant la victime dans une dépendance affective. Au début, la valorisation/séduction flatte l’égo, éloignant le doute du manque d’assurance et de confiance en soi. Le besoin permanent d’être apprécié comble le vide infantile, revivifie, autorisant une autre vision d’une image peu valorisée dans l’enfance. Mais très vite la parole paradoxale, le tout et le contraire de tout, construit une culpabilisation, alimentée par un cycle de violence verbale, physique, regrets, cadeaux, promesse de ne plus recommencer, brouille les codes de communication ordinaires. L’isolement est progressif, la perte de liberté accroît le désarroi donnant contour à la dépendance. La victime est incapable de vivre sans le manipulateur, elle retourne sur les lieux de souffrance plusieurs fois, comme s’il lui était nécessaire de sortir de l’incrédulité d’une situation en prenant conscience de la réalité. Elle décide à un moment donné d’agir, de se mettre à l’abri après l’apparition de troubles tels des idées suicidaires et les fréquences de tentatives d’autolyse.
La prise en charge de nombreuses femmes et d’hommes a mis en évidence une problématique commune dans l’informulé. Par-delà le rapport de domination du masculin, visible, exprimé dans : on ne me quitte pas (souvent ce sont les ex qui massacrent les femmes), se dissimule une immense crainte de l’abandon. L’homme violent, brutal n’est pas parvenu à surmonter le traumatisme vécu dans l’enfance qu’il met en scène afin de ne pas souffrir. Tous ceux qui ont demandé un soin en dehors de l’obligation de justice sont arrivés au bout d’un certain nombre d’années à explorer ce trouble de l’attachement qui consiste en désordre émotionnel comportemental dû à l’échec de l’attachement relatif aux besoins primaires de l’enfance. Cet échec entraîne des répercussions sur la relation entretenue avec autrui et avec soi-même. Les relations sociales sont difficiles par peur d’être mis à nu. La domination masque la peur d’être dominé, le contrôle celle d’être délaissé, la faiblesse est occultée derrière la violence et l’agressivité. Une grande culpabilité se transforme en accusation projective tout est la faute de la victime ou en déni. Il n’a pas fait tant de mal, ou alors il ne le voulait pas. L’enfant maltraité ou négligé devenu adulte est effrayé à l’idée que sa partenaire pourrait vivre un bonheur en dehors de lui. La victime est sujette à ce même trouble qui se manifeste par le comportement d’une dépendance affective afin d’être aimée au risque de sa vie. Ils ont en commun une mauvaise estime de soi, une propension à la dépendance affective, et réagissent en fonction de la blessure d’abandon. Le manque profond d’amour assoit un vide intérieur qu’il faut combler à tout prix et la quête perpétuelle d’amour les tourne vers ceux qui ont aussi une faille narcissique. Les dépendants narcissiques sont souvent la proie de pervers narcissique. Leur insécurité profonde les lie de façon inconsciente. Ainsi, ils investissent dans les partenaires amoureux avec des attentes démesurées quitte à être surpris par la rupture. Le trouble de l’attachement amène à idéaliser l’autre dans un besoin d’être rassuré sur ses sentiments. La peur de l’abandon installe chez la victime une soumission dont le but est d’être reconnue et estimée par le partenaire mais aussi pour éviter la séparation. La tendance à exister dans le regard de l’autre permet de se sentir aduler. La problématique de l’attachement ancre chez les deux une difficulté à faire le deuil de la relation. Des femmes sollicitent ou acceptent la reprise du lien même après intervention de justice, les hommes continuent leur harcèlement après la garde à vue.
La mise en place de traitement psychologique dans les centres dédiés pour les hommes violents oblige à une prise de conscience de dysfonctionnement de la relation de couple. Ici aucun centre de ce type ne donne une possibilité d’une introspection. La prise en charge sur le long terme par injonction ou obligation de soins est à structurer.
Les féminicides continuent à être une préoccupation des sociétés qui n’aborderont une courbe descendante seulement quand un plan de prévention tiendra compte des actions à mener depuis le mode d’élevage des enfants et la détection précoce des troubles de l’attachement.
Lutter contre ce fléau passe aussi par une volonté politique de protection des victimes, en faisant respecter les droits de toutes les personnes à vivre en sécurité aidées en cela par une justice efficace. L’information est insuffisante et peu de femmes connaît l’existence d’un bureau d’aide aux victimes dans le palais de justice.
Fait à Saint-Claude le 16 octobre 2023